Haaa l’Espagne, juste le nom évoque la mer, les vignobles, les tapas, la paella et la sangria (ce qui n’a aucun rapport puisque les Espagnols n’en boivent à peu près pas! Il y avait beaucoup de choix, mais je voulais limiter les féculents, j’essaie de faire attention… Donc on excluait la paella qui nécessite de toute manière des fruits de mer frais et en ces temps de confinement, c’est plus compliqué.
Nous avons donc décidé de faire des tapas, qui sont en fait des bouchées. Il y en a pour tout les gouts et je me souviens très bien de nos soirées à Barcelone ou l’on se promenait de bar en bar afin de déguster un verre de vin (ou de sangria parce qu’ils en proposent pour les touristes bien sur) et quelques tapas. Comme j’étais due pour une épicerie, j’ai jeté mon dévolu sur des charcuteries de ce pays. Beaucoup plus dispendieuses ici que là-bas, j’ai donc choisi du jambon serrano (un semblant de prosciutto), du jambon ibérique (un autre semblant de prosciutto, mais beaucoup plus cher et super tendre), du chorizo et on s’est fait un bon petit plateau avec des olives bien sur.
J’avais également du prosciutto classique à la maison que j’ai marié à du cantaloup.
Dans le congelo se mourraient des petites pâtes feuilletées que nous avons garnies de pleurotes sautées à l’ail avec la tapenade de champignons de Champignons Charlevoix et du fromage de chèvre. Ça n’a rien d’espagnol, mais c’est ça la beauté des tapas, on peut faire ce qu’on veut, tant que ça se mange avec les doigts et tadam, voici un tapas!
Chez Bourassa, il y avait également de la mozzarella fraiche en vente, servie avec des tomates fraiches, mais arrosée d’une huile d’olive de chez Torres (le vignoble ou ils ont aussi des oliviers), directement acheté là-bas donc c’était quand même un peu espagnol…
Je trouvais que ça manquait de légume alors nous avons essayé un gaspacho, une soupe froide de tomates typique, encore une fois de Ricardo. Malheureusement, elle n’a pas remplie ses promesses et nous l’avons finalement mélangé à une sauce à spaghetti. C’était franchement très ordinaire et les enfants n’ont carrément pas aimé ça.
Dans mon congélo se cachaient également des pétoncles dans leur coquille. Si vous avez la chance d’en acheter, personnellement je les prends à la Poissonnerie La mer à Montréal. On peut les acheter frais (c’est atrocement cher) ou congelés (beaucoup plus abordables et aussi bon), ça peut se manger cru sans problème, c’est de toute beauté dans leur belle coquille blanche, mais c’est surtout tellement bon. Juste avec un peu de sel, une bonne huile d’olive et une petite herbe fraiche, on se croirait sur le bord de la Méditerranée.
Nous avons terminé tout cela avec un pain Coca. En Espagne, chaque endroit à sa recette, on pourrait comparer ça à un genre de pain fait maison qui est très rapide et sur lequel on dépose ce que l’on veut. Ici, nous avons opté pour une version végétarienne avec des aubergines, des poivrons et des oignons grillés.
Inutile que la table a fait plaisir aux enfants. C’est toujours agréable de voir plusieurs plats différents s’aligner devant nous et de choisir avec les mains, bien lavées au préalable ;), ce qui nous tente. Encore une fois, nous avons transformé notre souper en expérience tant au niveau de la confection que de la dégustation. Seul bémol, faut s’y prendre assez tot, sinon on se retrouve à manger à l’heure des Espagnols, c’est-à-dire très tard, mais bon, on est confiné, on est pas tant pressé…